Une chanson douce qu’iels me murmuraient ;
scindée de hurlements de loup et de larmes chaudes
de sauts de puces et de câlins d’ours.
d’une fontaine de mots, une fable est née. Aventurier
du haut de mon rocher, poignant mon bouquet de jaunes, je deviens le maître du monde,
un être libre et libéré.
Promenade de chaperons parfois pressés, coincés par le cadenas d’une paire de bras.
Suivant le chemin de gravier on se dirige, on navigue, à la recherche de la vie véritable.
Hurlant nos regrets dans quelques particules de Jésus
pluie de poussière fleur, les artifices d’une danse courue sur le bord des champs.
En face
le sourire de l’observateur apaisé, une retenue qui vaut le plus aigu des cris.
Pourvu que ce conte n’est pas de fin, que ce moment n’en soit pas un,
que le temps nous fasse exception.
au rythme réel, tout nous échappe,
restons ancré comme la plume de ces mots.
lyrique contemplation
d’un poème sur les voisines de mon cœur, qui partagent le balcon.
Je me souviens.